La « folie » d’amour : confusion et perte du contrôle de soi. La fusion des contraires.
Les antithèses (« Je vis, je meurs … ») expriment l’inconstance dans les différentes sensations et émotions éprouvées. Les parallélismes de construction (« tout en un coup » vers 5 et 8 dans le 2° quatrain) et la parataxe (suite d’indépendantes sans liens logiques marqués) dans les deux quatrains font ressortir, par l’antinomie, la dualité de l’état de la passion d’amour et son incohérence.
L’amour a donc un aspect polymorphe : alternance et ambivalence entre les sentiments : « entremêlés de joie/ je ris /en plaisir/ Mon bien/ ma joie /désiré heur » # « je larmoie/maint grief/douleur/peine/malheur ». La pointe du sonnet : « Il me remet en mon premier malheur » avec « malheur » à la rime ultime l’emporte sur « Je vis » incipit du poème. De plus, ce dernier vers est la principale de la phrase et l’apodose (partie descendante de la phrase = effet de chute et de défaite) après la protase (partie montante = rythme croissant de l’illusion) des deux vers précédents : « Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur ».
L’amour a donc un aspect polymorphe : alternance et ambivalence entre les sentiments : « entremêlés de joie/ je ris /en plaisir/ Mon bien/ ma joie /désiré heur » # « je larmoie/maint grief/douleur/peine/malheur ». La pointe du sonnet : « Il me remet en mon premier malheur » avec « malheur » à la rime ultime l’emporte sur « Je vis » incipit du poème. De plus, ce dernier vers est la principale de la phrase et l’apodose (partie descendante de la phrase = effet de chute et de défaite) après la protase (partie montante = rythme croissant de l’illusion) des deux vers précédents : « Puis, quand je crois ma joie être certaine, Et être au haut de mon désiré heur ».
Céline Roumégoux ( 2012), Commentaires de poésies, in Mon plaisir, Lettres. and Stanze di Raffaello Sanzio, Museo del Vaticano.