Le grand metteur en scène s'est éteint hier à Paris, à 68 ans, vaincu par un cancer des poumons contre lequel il luttait depuis deux ans. Elektra, qui avait remporté un triomphe à Aix-en-Provence l'été dernier, demeurera son testament esthétique... On revoit Patrice Chéreau, à la dernière d'Elektra, cet été, à Aix. Heureux, rieur, libre. Gai comme un enfant, un «enfant expérimenté», en jean et chemise blanche. Sa tenue préférée. Deux jours plus tard, pieds nus sur la scène de l'Opéra-Théâtre d'Avignon, il avait dit Coma de Pierre Guyotat, un texte qu'il aimait. Ce fut son dernier tour de scène ... Hier, à l'entracte de la répétition générale d'Aida, à l'Opéra-Bastille, la nouvelle s'est répandue comme un feu, figeant les visages et les paroles. Un grand silence de douleur profonde. Car, de tous les artistes, Patrice Chéreau était sans nul doute le plus incontestable. Publié
mardi 8 octobre 2013
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