mercredi 9 mai 2012

Scraps island

What is't when don't the people have precautions for our cities life ?
"Selon des chercheurs de l'Université de Californie à San Diego, entre 1972 et 1987, les microparticules de plastique (d'un diamètre inférieur à 5 mm) étaient relativement rares dans le «gyre subtropical» du Pacifique nord, une zone où les déchets s'amalgament au point de rencontre de courants océaniques qui s'enroulent sous l'effet de la rotation de la Terre. Selon eux, plus de la moitié des échantillons prélevés à cette époque étaient ainsi totalement exempts de déchets plastiques. D'après les analyses effectuées dans la même zone de 1999 à 2010, la concentration de microplastiques a été multipliée par cent, souligne l'étude, publiée par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique ...
Or la gigantesque plaque de déchets flottant sur le Pacifique, épaisse par endroits de plusieurs dizaines de mètres, constitue un milieu propice à la reproduction d'une espèce d'araignée d'eau, l'Halobates sericeus. Si cet insecte est capable de vivre dans un milieu marin, il a en effet besoin d'un terrain «solide» pour y pondre ses oeufs et ce «continent de plastique» lui fournit un incubateur de rêve ... Si la densité de ces microplastiques continue à augmenter, les espèces qui leur sont associées, comme Halobates sericeus, pourraient elles aussi continuer à se multiplier, peut-être au détriment de leurs proies, au risque de déséquilibrer l'ensemble de l'écosystème du Pacifique". Le journal de 13h00, Paris, 9 mai 2012.

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